La Fondation ActuaTECH, dont les patrons sont le gouvernement, Andorra Telecom, FEDA et l’Université d’Andorre a commencé les démarches pour créer une plate-forme big data nationale, qui permettra de collecter des données multisectorielles pour l’amélioration et le développement des différents services. Le big data est la plate-forme technologique sur laquelle repose le projet de smart country que la fondation est en train de développer.
Cette semaine, les équipes de recherche des deux sociétés parapubliques technologiques -Andorra Telecom, FEDA – et l’Université d’Andorre, ont commencé les travaux avec une équipe de recherche du Massachusetts Institute of Technology (MIT). La première journée de travail a eu lieu dans les installations de l’Université d’Andorre.
Le directeur général de FEDA, Albert Moles, a souligné l’opportunité de pouvoir travailler avec un seul big data, ce qui évite que chaque patron de la fondation ait à en générer un spécifique, et qui permettra une meilleure optimisation de l’investissement ainsi que la génération de synergies. L’objectif de cette grande plate-forme de données est de fournir des outils pour le développement d’applications commerciales et touristiques. En plus, il est prévu d’y inclure des projets basés sur la mobilité et l’environnement qui serviraient de base pour que les entreprises technologiques puissent développer des projets à forte valeur ajoutée.
Moles a expliqué ce matin les multiples possibilités qu’offre le big data pour le développement et l’efficacité des services. Moles a poursuivi sur les applications possibles en matière énergétique avec une plus grande efficacité, réduction des coûts, réduction la dépendance et moindre impact sur l’environnement.
Dans ce sens, il a cité certains exemples comme le contrôle et la gestion plus efficace des appareils électriques, la possibilité de mettre en commun la consommation et la production d’un certain nombre de clients dans un quartier afin de gérer l’approvisionnement et les prix ou la gestion des recharges de batteries.
La collaboration avec le MIT va s’étendre sur d’autres projets de la Fondation ActuaTECH et supposera un échange important de connaissances entre les équipes de recherche de cette Université nord-américaine et les étudiants et les professeurs de l’UDA.